La fin d'un monde et le début d'un autre ...Dans la vie, lorsque quelque chose est sur le point de se terminer ou vient de se briser, on a le coeur serré, des larmes qui coulent sur les joues, une sensation douloureuse au creux de l'estomac. Ça fait mal, on a peur de l'inconnu, de l'absence, de la solitude, de l'après. On se sent envahi par la tristesse, la peine, la rage, l'insécurité, on ne sait ni quoi faire ni quoi dire. On a l'impression d'être paralysé et qu'on va s'arrêter de vivre. On ne se permet même pas de penser que tant qu'on est en vie, tous les espoirs sont permis et qu'une nouvelle vie, peut-être même meilleure, nous attend peut-être.
Différente certainement mais, c'est la vie !
Je n'ai jamais eu autant de difficulté à donner un titre à une oeuvre que cette fois-ci. J'avais en tête "Fin du monde" mais, ça ne collait pas à ce que j'avais ressenti en la créant. Pour moi, tout en représentant la fin de quelque chose, elle représentait également le début de quelque chose d'autre. Un peu comme un second mariage après un deuil, la guérison après la maladie, la vie après la mort peut-être même. Quelque chose en quoi je voulais croire, l'espoir, une seconde chance de vivre autrement fort possiblement mais, pleinement encore une fois.
Je l'ai saisi et voilà... la fin d'un monde et le début d'un autre.
1 commentaire:
Cette pièce a trois grandes qualités, je trouve. D'abord son symbolisme est très clair malgré son abstraction, puis son message touche au sublime par son universalité, et enfin son esthétisme d'Extrême-Orient convient magnifiquement au mystère de la transformation des mondes. À vrai dire, cette transformation survient beaucoup grâce aux efforts individuels. C'est pourquoi nous devons, je crois, poursuivre tous ensemble un nouveau projet collectif: qu'un sort cosmique satisfaisant finisse par échoir à chaque être sentant passé, présent et à venir. C'est ensemble, eh! patate, que nous irons soit dans le trou noir des os à chien, soit dans le ciel étoilé des vols d'oiseau.
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